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NDLR : ATTENTION, réservé à public averti.
Cet article n’est pas forcément ce que vous croyez… Si vous commencez à le lire, veillez à le finir avant de porter un quelconque jugement, merci !

« Girls of Paradise » (« Les filles du Paradis » en français) est site Web proposant en façade les services de prostituées.

Luz Maria (32 ans), Monica (30 ans), Inès (19 ans), Sonia (25 ans), Murielle (40 ans), Lucy (30 ans), Julia (28 ans), Sybille (38 ans), Vicky (21 ans) ou encore Anaïs (22 ans) s’affichent légèrement dévêtues sur la page d’accueil de ce site interdit aux moins de 18 ans.

En cliquant sur la photo de l’une de ces femmes, une fiche descriptive plutôt dérangeante s’affiche pour qui n’est pas habitué ; L’âge, la taille, le poids, la couleur des cheveux et des yeux, les mensurations… tout est détaillé. Au-delà de ces précisions, ce sont les photos en sous-vêtement qui attirent les regards impudiques ; pour autant celles-ci ne restent pas plus vulgaires que ce qu’on peut voir aujourd’hui partout à la télévision ou encore dans les magazines.

Une fois le potentiel client appâté, celui-ci a la possibilité de participer à un « Live Chat » (« discussion en direct » en français) ou encore de dialoguer par téléphone.

Après quelques phrases échangées, le ton bascule et le client est pris à parti.

« Tu cherches à joindre Inès mais ce ne sera pas possible. Inès est morte. Elle a été jetée d’un pont par son proxénète », pourra-t-il lire.

« Tu veux voir d’autres photos ? », propose la pseudo-interlocutrice ? Apparaissent alors des photographies de jeunes femmes défigurées après avoir été battues. Suit le texte « Le corps de Julia, calciné, entaillé et massacré au poing américain a été retrouvé aux abords du Bois de Boulogne. Assassinée par un client ».

« Girls of Paradise » est en fait le « premier site d’escorte où toutes les filles sont déjà mortes […] Être prostituée aujourd’hui, c’est être victime d’extrême violence. En injectant de l’argent dans la prostitution, les clients sont complices de cette violence » explique le site du « Mouvement du Nid », l’organisation catholique derrière cette initiative destinée à atteindre l’opinion publique.

La première semaine du lancement du site, l’association a reçu plus de 600 appels et des milliers de messages ont été échangés.

Les non-croyants ne sont pas les seuls à aller voir des prostituées ; des chrétiens sont malheureusement également esclaves de ce genre de péché sexuel. Prions sans juger pour ces derniers, que le St Esprit réveille leur conscience, afin qu’ils comprennent que non seulement ils se font du mal, mais qu’ils en font également à leur entourage, à Dieu et surtout à ses femmes. Prions également pour les prostituées ; Dieu ne les abandonne pas, il les aime autant que chacun de nous qui sommes pareillement pécheurs (cf. l’histoire de la femme adultère dans la Bible, dans le livre de Jean, au chapitre 8) et il veut qu’elles soient également sauvées.