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En 2012, le 28 septembre a été déclaré « Journée internationale pour la dépénalisation de l’avortement ». Si aujourd’hui l’IVG n’est pas pénalisé, s’exprimer contre pourrait l’être prochainement.

Le gouvernement va en effet proposer un amendement au projet de loi Égalité et Citoyenneté, qui sera examiné au Sénat à partir du 4 octobre. Il s’agira de mettre à jour la définition du délit d’entraves à l’IVG et qui sanctionnerait toute personne essayant de s’y opposer de deux années de prison et de 300 000 euros d’amende, explique France Inter.

Laurence Rossignol, actuelle ministre française ministre des Droits des Femmes estime qu’aujourd’hui trop de sites Web culpabilisent les femmes désireuses d’avorter. En ligne de mire, des sites prêchant qu’être enceinte n’est pas anodin mais que c’est porter la vie.

« Attirer les femmes sur des sites présentés comme des sites d’information, qui affichent un vocabulaire, une posture jeune, moderne, pour donner des informations fausses, biaisées, dans le but de dissuader des femmes de recourir à l’IVG, de les culpabiliser, ça n’est pas acceptable. C’est de la manipulation », s’exclame Mme Rossignol.

Ainsi, le gouvernement actuel s’apprêterait à barrer la route aux sites pratiquant de la « désinformation » sur l’IVG, comme l’explique Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes. Pour autant on est en droit de se demander qui pratique la désinformation : en effet qui a décidé qu’un embryon n’était pas humain et qu’avorter ne revenait pas à ôter la vie à un être ?

Pour de nombreux chrétiens, un fœtus dans le ventre de sa mère est vivant et doit le rester. Dans le Psaume 139 du chantre David dit au verset 13 : « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère » ; à ce point, la Bible explique finalement que ce qui se passe dans le ventre de la mère dépendrait entièrement de Dieu et par essence, le chrétien ne veut pas détruire quelque chose que Dieu a créé ou est en train de créer.

Il n’appartient pas au chrétien de juger la femme qui avorte mais à Dieu. Cependant s’exprimer contre l’IVG, déclarer qu’être enceinte c’est porter la vie, fait partie des droits fondamentaux. Cette liberté d’expression ne devrait être ôtée à personne et l’amendement proposé bafoue clairement ces droits ; prions pour cela.

[ ÉDIT du 30 septembre ] L’amendement fait l’objet d’un avis défavorable au Sénat, le débat n’aura pas lieu, merci Seigneur !