En Somalie, la guerre civile qui dure depuis deux ans et demi combinée aux calamités naturelles pourraient priver les enfants somaliens de leur avenir, a averti l’organisation caritative internationale Save the Children dans son rapport mondial sur le statut des enfants lancé vendredi à Nairobi.
Le rapport intitulé « Enfances volées » cite la Somalie parmi les cinq pays avec les pires conditions de vie pour les enfants dans le monde à cause des conflits endémiques et des catastrophes naturelles.
Hassan Noor, directeur pays de Save the Children pour la Somalie, a déclaré que la malnutrition, le manque d’accès à l’éducation et à la santé de qualité, les pratiques culturelles nuisibles dans le contexte de non respect de l’État de droit ont poussé la vie des enfants dans le pays de la Corne de l’Afrique en marge.
« L’enfance florissante est un mirage en Somalie à cause des conditions de vie difficiles aggravées par les conflits et les sécheresses endémiques. Ces enfants ont été privés des droits les plus basiques comme la nutrition, la santé et l’éducation », a déclaré M. Noor.
Le rapport sur l’enfance volée fait état des données collectées auprès de 172 pays pour faire la lumière sur le fléau des jeunes selon des paramètres clés comme la nutrition, la santé, l’éducation et la sécurité.
Il révèle que les pays nordiques comme la Norvège, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède possèdent les meilleures conditions de vie des enfants alors que le Nigeria, la République Centrafricaine et la Somalie ont les environnements les plus hostiles pour les enfants.
M. Noor regrette que le travail des enfants, les mariages des enfants et l’illettrisme privent les enfants en Somalie et dans les autres États en conflit de la chance de réaliser leurs rêves.
« Notre dernière étude a révélé que le taux d’absentéisme des enfants dans les écoles a augmenté, alors qu’un nombre croissant d’enfants sont devenus victimes des violences ou la cible des recrutements par les groupes extrémistes », a expliqué M. Noor.
La survie des enfants somaliens est en sursis à cause des troubles civils, de la pauvreté, des mauvaises infrastructures de santé et de l’absence des filets de protection sociale.
La directrice de la Politique, du Planning et de l’Information stratégique au sein du ministère de la Santé du Somaliland, Faisa Ibrahim, a déclaré que les accouchements non encadrés, les maladies transmissibles et la malnutrition sont la cause du taux élevé de mortalité infantile en Somalie.
« Le taux de mortalité des enfants âgés de moins de cinq ans en Somalie s’élève actuellement à 137 sur 1 000 naissances. C’est le taux le plus élevé de la région. Les investissements dans les programmes de survie des enfants devraient donc être renforcés », a fait remarquer Mme Ibrahim.
Elle a ajouté que les interventions stratégiques comme la vaccination, la nutrition, l’éducation et les livraisons dans les hôpitaux sont importantes pour prolonger la vie des jeunes en Somalie.
La fin du rapport 2017 sur l’enfance a révélé que près de 26% des enfants somaliens sont rachitiques, alors que 50% d’entre eux sont déscolarisés à cause de la combinaison des facteurs comme la pauvreté, la famine et la violence.
Le directeur pays adjoint de Save The Children Somalie, Ebrima Saidy, a souligné que les investissements dans le bien-être des enfants sont vitaux pour placer la Somalie sur le chemin de la paix, de la stabilité et de la croissance.
Prions pour les enfants de Somalie, que le Dieu qui nourrit les oiseaux, nourrisse également ces enfants. Prions également pour ce pays à 99% musulman afin que Jésus se révèle au coeurs des Somaliens et qu’ils rencontrent le seul vrai Dieu. Enfin, agissons ; la Parole de Dieu nous invite à prendre soin des enfants et de donner à manger à ceux qui ont faim.
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Avec l’agence de presse Xinhua.