Il y a un peu plus d’un an, une terrible attaque a eu lieu au Pakistan ; les bombardements des talibans pakistanais avaient tué près de 70 personnes, selon CNN, et les chrétiens étaient la cible principale. Hier encore, deux attentats à la bombe qui ont tué une quarantaine de personnes se sont déroulés dans des églises d’Égypte, à sept jours de Pâques.
Pour les chrétiens du monde entier, Pâques est une célébration rappelant l’espoir que nous avons en Jésus. Mais à cause d’attaques comme celles-ci, c’est aussi un jour entouré de menaces et d’incertitudes. Pourtant, année après année, les congrégations du monde entier se rendent dans les églises pour célébrer la résurrection du Christ et l’adorer.
L’année dernière, Tom Doyle de l’alliance e3 Partners rapportait qu’un imam en Syrie avait déclaré qu’ils laveraient les rues dans le sang des chrétiens pendant la semaine de la Passion.
« Nous sommes fiévreux de célébrer la résurrection de Jésus […] Mais si vous êtes dans des endroits comme au Kenya, en Syrie ou en Irak, c’est la semaine la plus dangereuse de l’année parce que les musulmans radicaux savent où se trouvent les groupes chrétiens », avait-il déclaré.
Pour le reste d’entre nous, il est difficile de considérer le genre de courage nécessaire aux croyants pour continuer de se rendre à l’église, non seulement les dimanches des rameaux et de Pâques, mais tous les dimanches, dans les lieux où la persécution chrétienne est élevée.
Ces conflits étant parfois éloignés géographiquement de nous, l’Église persécutée peut être un sujet abstrait pour certains. Les afflictions terrifiantes des chrétiens vivant sous la persécution nous sont tellement étrangères que d’aucuns peuvent ne pas se sentir concernés. Pourtant ce sont nos frères et nos sœurs qui sont persécutés et nous devrions nous sentir concerner.
Jésus l’avait annoncé : « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom » (Matthieu 10.22). C’est une vérité inconfortable mais cela ne demeure pas moins une vérité pour l’Église partout dans le monde.
« Nous ne connaissons peut-être pas ce qu’ils éprouvent en Syrie, au Soudan et en Irak, au Yémen et dans certains autres endroits. Mais l’hostilité envers le Corps du Christ est partout et toujours la même », a dit Tom Doyle.
Même si l’Église à l’échelle mondiale est confrontée à différents niveaux d’hostilité ou de persécution, il y a une chose que nous avons tous en commun : Jésus est celui en qui nous trouvons notre sécurité, notre paix et notre espoir.
Cela peut paraitre étrange, mais les chrétiens persécutés en Afrique et au Moyen-Orient, qui sont ceux qui souffrent le plus à cause du Nom de Jésus, sont aussi ceux qui sont le plus affermis dans la foi ; leur confiance est entière dans le Seigneur.
En cette semaine de la Passion, concentrons-nous sur ces vérités de l’éternel espoir qui nous sont données en Christ. Dans nos situations, dans les douleurs et les persécutions, rappelons-nous que certains souffrent plus que nous et faisons confiance en notre Seigneur car il est souverain.
Prions également pour l’Église persécutée car comme l’a dit Paul, « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1 Corinthiens 12.26).