Ce n’est pas une persécution qui cible les chrétiens en particulier qui pose aujourd’hui problème en Chine mais l’interdiction à tout groupe religieux de se réunir s’ils ne sont approuvés par l’État. Évidemment les chrétiens en souffrent. Ceux qui ne désirent pas aller dans une église dont le leader a été choisi par le gouvernement et cherchent des enseignements profonds n’ont pas d’autres choix que de bafouer les lois chinoises.
Ainsi, plusieurs associations comme ChinaAid ou Portes Ouvertes rapportent régulièrement les cas de chrétiens sanctionnés pour avoir voulu vivre leur foi en dehors de l’Église officielle.
C’est le cas d’une église souterraine dans le Sichuan (vers le centre de la Chine) qui a été sommée de mettre fin à ses activités au début du mois de septembre. Dans un document officiel, le gouvernement reproche à l’église de violer différents articles de règlements provinciaux concernant les activités religieuses. Par voie de conséquence, des sanctions administratives dont l’emprisonnement sont en jeu si l’église continue de braver l’interdiction ; le Bureau des affaires ethniques et religieuses lui demande ainsi d’arrêter les services, de ne plus faire prêcher des prédicateurs non officiellement sélectionnés par le gouvernement et d’arrêter d’accueillir des pasteurs étrangers.
Zhang Mingxuan, pasteur et président de l’Alliance des églises de maison de Chine, a déclaré à ChinaAid que la persécution de cette église de maison est symptomatique d’une opération plus vaste dans tout le pays. Récemment, des églises de maison dans le Guangdong, le Zhejiang, l’Anhui et la province du Henan ont été mises en difficulté par le gouvernement en raison de leurs croyances religieuses.
Prions pour les chrétiens de Chine, que le Seigneur les encourage malgré ces difficultés et prions également pour une ouverture au christianisme dans le pays.