Thierry Le Gall occupe une nouvelle fonction au Parlement français depuis le 1er janvier 2016 : celle de pasteur auprès des femmes et hommes politiques au Sénat et à la Chambre des députés.
Avant d’accompagner les politiciens, l’homme a été directeur de la communication chez Ferrero ; répondant à l’appel de Dieu, il est ensuite devenu pasteur des Assemblées de Dieu à Lannion, en Bretagne.
Très vite, le Conseil National des Évangéliques de France (CNEF) approche Thierry Le Gall. La diversité protestante, le prosélytisme de certains croyants et leur essor peuvent inquiéter parfois. Ainsi, dans le but de rassurer et informer les élus, ils mettent ensemble en place une sorte d’aumônerie auprès des parlementaires, à l’image de ce qui existe en Suisse.
Si la loi s’oppose à la présence d’églises au sein des institutions parlementaires, elle n’interdit cependant pas que leurs représentants y soient reçus.
Le travail premier du directeur du service pastoral des parlementaires est de donner de la visibilité aux chrétiens par l’information et en représentant ces deniers, « ensuite, si les parlementaires le souhaitent, engager une relation pastorale », explique-t-il.
« Lors de l’examen d’un certain nombre de textes, que ce soit [sur] le mariage pour tous, que ce soit la fin de vie, texte plus récent, et bien, bien entendu […] on tient compte [des messages et des idées du CNEF] », explique Charles Revet, Sénateur républicain de Seine-Maritime.
Entre les deux tours de la Présidentielle, RCF Radio a interviewé Thierry Le Gall :
Dans cet entretien, il invite en outre à prier pour les autorités comme nous l’enseigne la Bible, même si nous n’avons pas voté pour elles et même si leur politique nous déçoit, dans le but de continuer de vivre notre foi librement.