GENÈVE, 11 octobre (Xinhua) – En 2014, on a enregistré en Suisse 742 cas de suicide assisté, soit 26% de plus que l’année précédente et 2,5 fois plus qu’en 2009, selon un communiqué publié mardi par l’office suisse des statistiques.
Dépêche
Les suicides assistés se pratiquent en Suisse d’une manière légitime quand la vie ne semble plus digne d’être vécue, surtout chez des personnes atteintes d’une maladie somatique grave.
En 2014, 94% des personnes concernées avaient plus de 55 ans et souffraient, dans la très grande majorité des cas, d’une maladie grave à l’issue fatale. La maladie en cause est le cancer dans 42% des cas. Viennent ensuite les maladies neurodégénératives (14%), les maladies cardiovasculaires (11%) et les maladies de l’appareil locomoteur (10%).
Sur l’ensemble des personnes domiciliées en Suisse et décédées en 2014, 1,2% a recouru au suicide assisté, alors que le suicide assisté touche les hommes et les femmes à un niveau quasi égal.
Attitude du chrétien
De nombreux chrétiens sont scandalisés par cette montée du suicide assisté dans le monde entier. Évidemment, en tant que créatures de Dieu nous ne voulons pas interrompre une vie que Dieu a commencée et dont il décidera lui-même de la fin.
Cependant, est-ce à nous de juger de ce que font les non-croyants ? Devons-nous leur imposer notre point de vue ; cela changera-t-il vraiment quelque chose ?
Si des malades ont recours au suicide assisté c’est qu’ils n’ont plus aucun espoir de guérison, ni aucune raison de vivre, surtout à cause de l’affliction physique qui les ronge.
Cet espoir, cette raison de vivre, seul Jésus peut les donner. Il est tout-puissant pour guérir, pour sauver et nous donner une raison de vivre. Notre raison de vivre sur cette Terre justement est de partager l’Évangile à ceux qui meurent qui risquent de vivre une Éternité de souffrances.
Ce n’est donc pas en jugeant ou en manifestant par exemple que nous changerons quelque chose mais en apportant la bonne nouvelle de Jésus Christ aux malades, mais aussi à ceux qui sont en bonne santé et feront peut-être aussi un jour face à la maladie.
N’oublions pas également que lorsque nous allons visiter un malade pour le soutenir, c’est comme si nous le faisions à Jésus (Matthieu 25:35-45)
« […] j’étais malade, et vous m’avez visité ; […] Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites […] j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité […] Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? […] toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. »