◀ 21 NOVEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Bonne ou mauvaise conscience ?
On peut raisonnablement penser que le fonctionnement de la conscience chez l’être humain a démarré au moment où Adam et Eve ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Comme Dieu en avait interdit l’accès, je crois qu’il ne veut pas que nous marchions en fonction de notre conscience mais plutôt en fonction de Sa Parole.
La Bible nous parle de bonne conscience et de mauvaise conscience. Comment faire le tri ? Je pourrais en donner ici quelques symptômes pour que nous soyons libres d’un des effets des plus néfastes de la mauvaise conscience : la culpabilité.
La mauvaise conscience est toujours accusatrice. Adam et Ève se sont sentis coupables d’être nus. Le deuxième symptôme c’est qu’ils se sont caché de la présence de Dieu, se séparant eux-mêmes de cette présence bénéfique. Le troisième symptôme c’est que tous les deux se sont mis à accuser les autres pour la faute commise (Ève : « c’est à cause du serpent ». Adam : « c’est à cause de la femme que tu m’as donnée »). En résumé, nous pourrions dire que la mauvaise conscience enferme dans la culpabilité, l’éloignement de Dieu et le ressentiment.
La bonne conscience cependant se laisse convaincre par le Saint-Esprit qui utilisera souvent la Parole de Dieu pour nous prévenir devant une tentation ou pour nous convaincre après avoir commis le mal ; je dis bien « convaincre » et non « culpabiliser » ! Elle nous pousse aussi à faire de bons choix pour plaire à Dieu. Elle nous apporte enfin un contentement intérieur parce que nous nous sentons approuvés de Dieu. En résumé, nous pourrions dire que la bonne conscience provient d’un cœur sincère qui se laisse interpeller par Dieu.
Notre force spirituelle et notre assurance devant Dieu dépendront de comment nous allons nous débarrasser de cette mauvaise conscience.
Soyez aujourd’hui bénis et libérés de toute mauvaise conscience !