◀ 27 FÉVRIER ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Silence
Voilà quelque chose qui est peu coutumier dans nos moments de prière : garder le silence ! Nous avons tant de choses à dire, à demander, à invoquer, ou encore à revendiquer, que nos temps de prière ressemblent souvent à un monologue. Ce n’est pas parce que Dieu ne veut pas nous parler mais Il n’arrive pas à en « placer » une. Et après nous être « déversés », nous nous levons en nous disant : « Ah, ça fait du bien ». Nous n’imaginons pas ce que nous ratons.
Êtes-vous conscients que le Seigneur, le Père céleste, veut vous parler à vous personnellement, et ceci régulièrement. Mais pour cela, il faut nous y prédisposer ! Dieu n’a pas pour habitude de parler dans le vide, Il attend souvent que nous nous soyons disposés à l’écouter.
Le silence devant Dieu est très bénéfique non seulement pour l’entendre mais encore pour entrer dans la contemplation. Il y a un domaine d’adoration qui dépasse les mots. Devant la majesté et la grandeur de la personne de Dieu, devant Son œuvre extraordinaire, nous ne pouvons que rester muets d’admiration. Ces moments nous imprègnent de Sa gloire.
Enfin le silence nous fait entendre aussi nos « voix » intérieures, c’est-à-dire ce qui se passe dans le monde de nos pensées et de nos sentiments. Le silence devant Dieu nous sonde, nous scanne, nous dénude... Sa présence nous illumine sur qui nous sommes vraiment et apporte à la lumière le très fin fond de notre cœur. Cet « examen » n’est pas et ne sera jamais pour la condamnation mais il est pour nous amener à une vraie liberté, à une transparence éclatante. Prenez pour exemple une vitre : elle semble propre mais si le soleil brille sur elle, on aperçoit plein de traces. Notre cœur est ainsi mais si le divin Consolateur vient le nettoyer, il est éclatant de transparence !
Mes bien-aimés, c’est tout à notre avantage de prendre régulièrement des temps de silence devant notre Dieu. Nous pourrons l’entendre nous parler, nous pourrons le contempler et nous pourrons Le laisser nous sonder.