- Car j'entends des cris comme ceux d'une femme en travail, Des cris d'angoisse comme dans un premier enfantement. C'est la voix de la fille de Sion; elle soupire, elle étend les mains: Malheureuse que je suis! je succombe sous les meurtriers! - Lire dans le contexte
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- Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas: Vos mains sont pleines de sang.
- Sion a étendu les mains, Et personne ne l'a consolée; L'Éternel a envoyé contre Jacob les ennemis d'alentour; Jérusalem a été un objet d'horreur au milieu d'eux. -
- Ils sont frappés d'épouvante; Les spasmes et les douleurs les saisissent; Ils se tordent comme une femme en travail; Ils se regardent les uns les autres avec stupeur; Leurs visages sont enflammés.
- Que diras-tu de ce qu'il te châtie? C'est toi-même qui leur as appris à te traiter en maîtres. Les douleurs ne te saisiront-elles pas, Comme elles saisissent une femme en travail?
- Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël, sur toi, Baruc:
- Informez-vous, et regardez si un mâle enfante! Pourquoi vois-je tous les hommes les mains sur leurs reins, Comme une femme en travail? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles?
- Toi qui habites sur le Liban, Qui as ton nid dans les cèdres, Combien tu gémiras quand les douleurs t'atteindront, Douleurs semblables à celles d'une femme en travail!
- C'est pourquoi livre leurs enfants à la famine, Précipite-les par le glaive; Que leurs femmes soient privées d'enfants et deviennent veuves, Et que leurs maris soient enlevés par la peste; Que leurs jeunes gens soient frappés par l'épée dans le combat!
- Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle? Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir? Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n'est pas sûr?
- Si je vais dans les champs, voici des hommes que le glaive a percés; Si j'entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim; Le prophète même et le sacrificateur parcourent le pays, Sans savoir où ils vont.
- Malheur à moi! je suis brisée! Ma plaie est douloureuse! Mais je dis: C'est une calamité qui m'arrive, Je la supporterai!
- La belle et la délicate, Je la détruis, la fille de Sion!
- J'ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu; Je crierai comme une femme en travail, Je serai haletant et je soufflerai tout à la fois.
- C'est pourquoi mes reins sont remplis d'angoisses; Des douleurs me saisissent, Comme les douleurs d'une femme en travail; Les spasmes m'empêchent d'entendre, Le tremblement m'empêche de voir.
- Malheureux que je suis de séjourner à Méschec, D'habiter parmi les tentes de Kédar!
En partenariat avec la Bible en ligne d'EMCITV