- Souviens-toi, SEIGNEUR, de ce qui nous arrive : regarde et vois comme on nous insulte. - Lire dans le contexte
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- Tu cèdes ton peuple sans bénéfices, et tu n'as rien gagné à le vendre.
- Tu entends leur insulte, SEIGNEUR, toutes leurs machinations contre moi ;
- Souviens-toi de mon humiliation et de mon errance : absinthe et poison !
- Vois SEIGNEUR, et regarde qui tu traites ainsi. Si des femmes mangent leur fruit, des bambins bien formés ! ... Si prêtre et prophète sont tués dans le sanctuaire du Seigneur ! ...
- Ils applaudissent à tes dépens, tous les passants du chemin ; ils sifflent et hochent la tête aux dépens de la Belle Jérusalem : « Est-ce la Ville qu'on devrait dire beauté parfaite, réjouissance pour toute la terre ? »
- Vois SEIGNEUR que pour moi c'est la détresse ; mon ventre en est remué ; au fond de moi mon coeur est bouleversé, car pour désobéir, j'ai désobéi ! Dehors l'épée privait de descendance, dedans c'était comme chez la Mort.
- Toi, tu sais ! SEIGNEUR, fais mention de moi, prends soin de moi, venge-moi de mes persécuteurs. Que je ne sois pas victime de ta patience ! C'est à cause de toi, sache-le, que je supporte l'insulte.
- Pitié, SEIGNEUR, pitié ! car nous sommes saturés de mépris,
- Seigneur ! où sont tes bontés d'autrefois ? Tu avais juré à David sur ta fidélité !
- Rends sept fois à nos voisins, en plein coeur, l'outrage qu'ils t'ont fait, Seigneur.
- Nous voici, outragés par nos voisins, la moquerie et la risée de ceux qui nous entourent.
- O Dieu, jusqu'où iront les blasphèmes de l'adversaire ? L'ennemi en finira-t-il d'outrager ton nom ?
- Rappelle-toi : tu m'as façonné comme une argile, et c'est à la poussière que tu me ramènes.
- Rappelle-toi que ma vie n'est qu'un souffle, et que mon oeil ne reverra plus le bonheur.
- Mais Juda disait : « La force du manoeuvre défaille, il y a trop de poussière ! Et nous ne pourrons pas arriver à bâtir la muraille ! »
En partenariat avec la Bible en ligne d'EMCITV