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OUAGADOUGOU, 9 novembre (Xinhua) – Au Burkina Faso, environ 500 000 enfants (un sur dix) souffrent de la malnutrition aiguë pouvant entraîner la mort, a déclaré mercredi la secrétaire d’État burkinabè chargée de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré.

Dépêche

Mme Zouré a fait cette remarque à Ouagadougou, capitale burkinabè, à l’occasion du lancement régional Afrique de l’Ouest du Rapport mondial sur la nutrition 2016.

Selon les résultats du rapport produit par le Groupe régional de travail sur la nutrition, l’UNICEF, le PAM, l’Action contre la faim et la FAO, plus de 16 millions d’enfants de moins de cinq ans sont chroniquement malnutris et 4,6 millions d’enfants sont gravement affectés par la malnutrition aiguë en Afrique de l’Ouest.

Le rapport note pourtant une croissance rapide de la population dont plus de 50 % est âgée de moins de 19 ans.

Les auteurs du rapport invitent les dirigeants à placer la nutrition au cœur des objectifs de développement durable, car « il faut faire le choix politique d’éliminer toutes les formes de malnutrition ».

La malnutrition représente 1/3 des causes de mortalité directes et indirectes chez les enfants de moins de cinq ans au Burkina Faso, en particulier au Sahel, selon les spécialistes qui la définissent comme étant « un état de déséquilibre entre les besoins de l’organisme et les apports fournis par l’alimentation ».

Action

Prions pour ces enfants affamés, que Dieu pourvoient à leurs besoins car il est Jehovah-jireh.

Et plus que prier, partageons notre « pain avec celui qui a faim » (Ésaïe 58:7) ; dans ce sens, il est possible de faire des dons à des associations caritatives comme « Action contre la Faim ».