Le patron d’une petite entreprise a passé une journée difficile. L’un de ses collaborateurs s’est montré malhonnête. Aujourd’hui, il a été contraint de le convoquer et de l’informer de son licenciement. Après cet entretien éprouvant, il rentre chez lui. Derrière la porte, l’attend sa petite fille. Dès qu’elle le voit, elle court dans ses bras, et les voilà qui bavardent gaiement dans ce cadre chaleureux de la famille. L’enfant ignore tout des activités de l’entreprise de son père, mais qu’importe ? Elle apprécie l’affection de son papa, même s’il a dû la gronder souvent.

Le patron forcé de se montrer juste et rigoureux à l’égard de ses employés, et le papa juste mais affectueux, est-ce le même homme ? Bien sûr ! Mais la relation avec chacun est différente : l’une est celle d’un chef d’entreprise, l’autre celle d’un père dans sa famille...

Au jour du jugement, dans quelle relation nous trouverons-nous avec Dieu, le maître de l’univers ?

Si la question de nos péchés n’a pas été réglée, nous aurons affaire à lui comme à un juge. Et les conséquences de cette comparution seront bien plus graves que ce qu’a connu l’employé licencié, car c’est pour l’éternité que nos péchés nous éloigneront du Dieu saint.

Mais, pour tous ceux qui ont reçu par la foi Jésus comme Sauveur, la relation avec Dieu est toute différente. Un chrétien est un enfant de Dieu, et jouit d’une relation filiale d’amour et de confiance.

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu » (1 Jean 3 : 2).