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Une société se réclamant la « première agence de poupées sexuelles en Europe », va ouvrir une sorte de maison close pour des clients prêts à dépenser 130 dollars par heure avec des robots sexuels dotés d’une intelligence artificielle.

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Ce n’est pas vraiment une nouveauté car en février dernier, un premier lieu du même acabit a été inauguré à Barcelone, en Espagne par un groupe qui dit vouloir se développer plus en Europe via des franchisés, selon Men’s Health.

Les clients de ces poupées sexuelles intelligentes « peuvent réaliser tous leurs fantasmes sexuels, même ceux qu’ils n’ont jamais osé faire avec une femme ». Celles-ci ont en outre la même température corporelle que les êtres humains et sont capables de réagir au contact.

Dans une interview avec le magazine Mic, David Pizarro, professeur associé de psychologie à l’Université Cornell a déclaré : « Je pense que nous en savons assez sur la psychologie humaine pour dire que si vous pouvez maltraiter quelque chose qui ressemble de façon réalistique à l’humain, alors c’est probablement une bonne répétition pour faire cela à un véritable humain ».

Sinziana Gutiu, une avocate canadienne spécialisée sur les droits de l’homme, la vie privée et l’interaction homme-ordinateur, a déclaré que ce genre de relation sexuelle « réplique les inégalités entre les sexes et les stéréotypes sur la valeur des femmes dans la société tout en favorisant l’idée que les femmes sont des objets sexuels utilisés pour satisfaire les désirs sexuels masculins ».

La sexualité, lorsqu’elle est dégradante pour la femme, ne glorifie pas Dieu alors que la Bible nous dit qu’en Jésus, nous sommes identiques ; « Il n’y a donc plus de différence entre les Juifs et les non-Juifs, entre les esclaves et les hommes libres, entre les hommes et les femmes. Unis à Jésus-Christ, vous êtes tous un », lit-on en effet dans Galates 3,28.

L’évangéliste Billy Graham dira d’ailleurs sur le sujet  : « La dévaluation des femmes à travers l’histoire est le résultat du péché dans le monde ».