Une récente recherche menée par YouGov (une célèbre société internationale d’étude de marché basée sur Internet et fondée au Royaume-Uni) expose ce que les chrétiens considèrent comme tromper son conjoint, apprend-on du Christianity Today.
L’étude a mené les sondés à classer différentes activités comme « suivre un ex sur les médias sociaux » ou « avoir des relations sexuelles régulières avec quelqu’un d’autre que votre partenaire » pour déterminer s’il s’agissait ou non d’adultère selon eux.
On apprend ainsi que tout de même 18 % des évangéliques ne considèreraient pas comme tromper le fait d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un d’autre que son partenaire.
On constate également qu’il y a plus de liberté autour de ce qui constitue l’adultère en matière de technologie numérique. Seulement 58 % des évangéliques questionnés pensent que flirter par messagerie est de la tromperie, alors que 75 % pensent qu’envoyer des sextos l’est.
L’étude révèle en outre que le contact physique est moins admis chez les chrétiens. La grande majorité des évangéliques considèrent les relations sexuelles (82 %) et les baisers (78 %) comme de l’adultère.
Selon le rapport, les mormons et les chrétiens évangéliques sont les plus stricts en la matière. ET étonnamment, les catholiques seraient le groupe qui considèrerait le plus de situations comme n’étant pas de la tromperie vis-à-vis de son conjoint.
Lors du sermon sur la montagne, Jésus a été clair sur le sujet. L’adultère n’est pas le simple fait d’avoir une relation physique avec quelqu’un d’autre que son mari ou sa femme, mais « quiconque regarde [une autre personne] pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5.27).