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La bénédiction et la malédiction
La Parole de Dieu regorge de promesses de bénédictions. Certaines concernent la santé, d’autres le bonheur et la liberté, d’autres encore parlent de la prospérité. Dès la création, l’Éternel avait en réserve des plans de bénédiction pour l’Homme. Éden était un endroit paradisiaque, décrit comme un jardin rempli de bons fruits qu’Adam pouvait tous manger, sauf ceux de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (cf. Genèse 2.16-17). L’être humain transgressa cependant l’interdit de Dieu, attirant ainsi la malédiction sur lui et sur les générations à venir. Cette transgression a coûté très cher à Adam, puisque lui et Ève sa compagne ont dû quitter le jardin d’Éden, puis laisser derrière eux une vie facile pour rentrer dans le monde lui-même déchu, y connaître la maladie et la souffrance, et y travailler dur pour se nourrir et subvenir à leurs besoins. Par ce récit détaillé, on comprend que selon notre comportement et nos actions vis-à-vis de la Loi divine, nous nous plaçons nous-mêmes soit sous la bénédiction, soit sous la malédiction (cf. Genèse 3.1-24).
S’agissant de désobéissance, l’Histoire se répéta pour le peuple d’Israël. Dieu avait, et a toujours du reste, de grandes bénédictions pour ce peuple à qui Il a promis un pays où coulent le lait et le miel. Mais comme on peut le lire tout au long de l’Ancien Testament, Abraham et ses descendants ont, à maintes reprises, enfreint les lois de l’Éternel. L’épisode du « veau d’or » en est d’ailleurs une parfaite illustration. Ainsi, à cause de leurs nombreuses transgressions, les bénédictions promises ont tardé à s’accomplir, et beaucoup en furent privés puisqu’ils sont morts avant de les voir se réaliser... (cf. Exode 32.1-14).
Dieu a aussi de grands plans pour chacun de Ses enfants. Sa fidélité envers nous et envers Sa Parole qu’Il ne peut renier, nous donne l’assurance qu’Il ne revient pas sur Ses promesses. Par le verset suivant, Il nous le certifie d’ailleurs : « Il n’est point Homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir » (Nombres 23.19). Toutefois, malgré la fidélité de Dieu à notre égard, nos attitudes rebelles nous placent sous la malédiction, ferment Sa main et nous privent des richesses et des bontés en réserve pour nous. Ceci est une loi spirituelle, et la seule manière de se replacer sous la paume de bénédiction, c’est de nous repentir de nos actes égoïstes, puis de décider de marcher dans l’obéissance à Dieu (cf. Ésaïe 59.1-2).