L’araignée tisse sa toile au prix d’un long travail, de nombreux allers et retours et de balancements accomplis en tous sens. Elle travaille en croisant ses fils innombrables, sans économiser sa propre substance, puisqu’elle tire le matériau de ses propres entrailles. Quand apparaît la toile transparente, ce modèle d’efficacité, voici qu’un coup de balai vient détruire le chef d’oeuvre. L’insecte lui-même risque de finir ses jours brutalement sous les pieds de la ménagère.

N’en est-il pas de même du travail des humains ? Ils s’épuisent dans leur quête des richesses, à la poursuite d’une situation meilleure, vers plus de confort ou plus de reconnaissance de leurs semblables, dans leur recherche de diverses sortes de loisirs... Ils dépensent leur énergie, leur intelligence, leur santé, pour les buts terrestres qu’ils se sont fixés. Et quand ils croient avoir achevé leur oeuvre, ils se rendent compte qu’ils n’ont tissé qu’une toile d’araignée ! « J’ai fait de grandes choses, écrivait le roi Salomon, je me suis bâti des maisons, je me suis fait des jardins et des parcs... j’ai acquis des serviteurs et des servantes... je suis devenu grand... et voici tout était vanité et poursuite du vent. » (Ecclésiaste 2 : 4-11).

Il vaudrait mieux apprendre à mesurer ce que nous faisons, non à l’échelle du temps qui passe mais à celle de l’éternité. « Car que profitera-t-il à un homme s’il gagne le monde entier et qu’il fasse la perte de son âme ? » (Matthieu 16 : 26). Sans négliger son travail, il est nécessaire de s’enquérir en priorité du salut de son âme, qui n’est possible que par la foi en Jésus Christ.