◀ 3 JUIN ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Vas et fais de même
Aujourd’hui, j’aimerais m’arrêter sur un passage de la Bible que tout le monde connaît et qui pourtant m’interpelle encore en cette journée. Je vous invite à le lire avec moi :
Jésus reprit la parole, et dit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? ». « C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui », répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : « Va, et toi, fais de même ».
Dans le contexte de l’époque, les Juifs et les Samaritains ne se parlaient pas, je dirais même qu’ils étaient aux antipodes les uns des autres et se haïssaient. Ce Samaritain allant donner de l’aide à un Juif pourrait être considéré aujourd’hui comme un traître à ses origines, à ses traditions. Dans un contexte normal, ces deux hommes ne se seraient certainement jamais approchés. Pourtant, ce Samaritain a vu un homme qui souffrait, à demi mort, dépouillé et il s’est arrêté sur son chemin pour le secourir.
Vous ne trouvez pas cette histoire merveilleuse ? Moi si ! Et elle me fait réfléchir.
Voilà un homme qui s’est retrouvé face au besoin urgent d’un autre homme. La Parole ne nous dit pas qu’il s’est posé des questions. Non, cet homme fut ému de compassion et il a agi. Combien de fois, passons-nous à côté de la souffrance sans être émus de compassion. Il semblerait que notre cerveau réfléchisse puissance dix pour trouver une excuse quand il faut aider quelqu’un à se relever, vous ne trouvez pas ?
Il y a aussi souvent une question qui revient dans le milieu chrétien, et qui est : « De quelle confession es-tu ? ». Parce que si tu n’es pas de la même que moi, bye-bye... Cela m’amène également à une réflexion : faut-il que nous attendions d’être à demi-mort pour accepter l’aide d’un frère ou d’une sœur d’une confession autre que la nôtre ? Nous passons à côté de beaucoup de bénédictions, tant pour donner que pour recevoir. « Seigneur, change nos cœurs ! ». C’est ma prière, sera-t-elle aussi votre prière ?