◀ 12 JUILLET ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
L’unité du Corps de Christ
Jésus accorde beaucoup d’importance à l’unité de l’Église. Peu de temps avant Sa crucifixion, Il a d’ailleurs adressé une longue prière à Son Père à ce sujet (cf. Jean 17.20-26). Nous, chrétiens nés de nouveau qui représentons l’Épouse de Christ, nous sommes tous uniques et distincts de par nos capacités, nos cultures, etc. Et c’est dans cette diversité que Dieu démontre son infinie sagesse, puisque chaque membre de Son Église apporte une pierre spécifique à l’avancement de Son Royaume (cf. 1 Corinthiens 12.12-27 ; Éphésiens 4.4 ; Romains 12.4-5). Ces différences ne devraient ainsi pas constituer un obstacle, mais devraient au contraire être une richesse, une opportunité de nous former mutuellement, de grandir spirituellement, d’associer nos talents... Néanmoins, certains quittent l’assemblée dans laquelle le Seigneur les avait placés, sous prétexte de ne pouvoir cautionner telle direction, telle vision ou tel discours, ou parce qu’ils sont en désaccord avec des ministères établis ou avec des frères et sœurs. D’autres encore restent dans l’assemblée, mais deviennent une source de division par leur ressentiment, leur médisance, leur jalousie et leurs accusations.
S’entendre avec l’ensemble des membres de notre communauté locale n’est pas toujours facile. Il est donc bien plus ardu de s’entendre avec ceux des autres dénominations qui forment l’Église universelle et peuvent avoir des points de vue plus ou moins différents des nôtres, ou bien s’appuyer sur des doctrines avec lesquelles nous sommes en désaccord. L’unité voulue par Dieu est donc davantage une unité spirituelle qu’une unité de pensées qui mettrait tout le monde d’accord. Et cette unité spirituelle se retrouve dans nos points communs et non pas dans nos différences.
Tout comme Jésus est Un avec le Père à qui Il est soumis, si nous chrétiens étions parfaitement soumis à Dieu, nous goûterions aussi à cette unité spirituelle. Et puisque nous formons un seul Corps (l’Église) composé de plusieurs membres, à l’image de Jésus, il nous faut prier les uns pour les autres, nous soumettre les uns aux autres, nous supporter, nous entraider et nous encourager mutuellement, investir dans les projets de nos frères et sœurs (aide matérielle, physique, morale, spirituelle, don de temps, d’argent, etc.) pour parvenir à cette unité. Nos talents, nos services et nos ministères doivent se compléter et se coordonner avec ceux des autres membres de l’assemblée locale ou de l’Église universelle. Chaque membre du Corps de Christ a son importance. Aucun n’est plus grand que l’autre. Et plutôt que de considérer les autres chrétiens comme des obstacles ou des concurrents, voyons-les plutôt comme des « co-ouvriers » œuvrant pour la gloire de Dieu, et marchons avec eux, main dans la main !