◀ 18 SEPTEMBRE ▶ La Bonne Semence
La monnaie de César...
Alors qu’ils ont déjà décidé sa mort, les ennemis de Jésus cherchent un motif pour le condamner. Ils lui tendent un piège, un de plus, pour essayer de le prendre en défaut dans ses paroles et ses actes. « Devons-nous payer l’impôt à César ? » demandent-ils hypocritement. Si Jésus répond oui, il n’est qu’un collaborateur qui pactise avec les Romains, les oppresseurs du peuple juif il ne peut être le Messie. S’il dit non, il se rebelle contre l’autorité civile.
Mais Jésus, avec son infinie sagesse, utilise leur propre « pièce à conviction » pour les réduire au silence : « Montrez-moi un denier ». Ce sont eux qui ont ces pièces dans leur bourse, pas Jésus ! Leur asservissement à la puissance romaine est démontré. « De qui est cette image et cette inscription ? De César. Rendez les choses de César à César... ». De cette réponse de Jésus, les hommes ont fait une maxime populaire. Et il est en effet très important que nous soyons honnêtes dans nos diverses obligations civiles. Mais le deuxième élément de la réponse de Jésus est souvent passé sous silence or il est encore plus important : « Rendez les choses de Dieu à Dieu », ce qui implique une entière soumission à la Parole de Dieu. Les pharisiens croyaient être zélés dans l’observance de la loi de Moïse, mais ils oubliaient la justice, la bonté et la fidélité (Matthieu 23 : 23). Ils ne rendaient pas l’honneur à Dieu.
Suis-je moi-même honnête et droit à l’égard de mon Dieu ?