– Hier, des hommes disaient : « Bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne jusqu’aux cieux ; et faisons-nous un nom... Et l’Éternel les dispersa... ; et ils cessèrent de bâtir la ville... On appela son nom Babel (confusion), car là l’Éternel confondit le langage de toute la terre » (Genèse 11 : 1-9). L’orgueil de l’homme attire toujours le jugement de Dieu. Il en fut ainsi pour la tour de Babel, comme au jardin d’Éden, et il en sera toujours ainsi. Ces hommes ont lancé un défi à Dieu, comme s’ils avaient dit : « Tu es très haut dans le ciel, mais nous nous élèverons jusqu’à toi ». La réponse de Dieu ne tarde pas : il leur donne des langues différentes. Ne pouvant plus se comprendre, ils se dispersent.

– Aujourd’hui, la tour de Babel a disparu. Mais le même orgueil habite le cœur des hommes. Un chef d’État a déclaré : « Nous sommes ceux qui font l’histoire et qui doivent aller à la rencontre de l’avenir ». A Dubaï on construit les plus hauts gratte-ciel du monde. Sur des îles artificielles sont aménagés des lieux de plaisir vers lesquels s’envolent de nombreux visiteurs pour les distractions les plus inattendues. Un tremblement de terre ou même le fanatisme destructeur des hommes pourrait anéantir ces réalisations prodigieuses. Dieu patiente, et encore aujourd’hui il veut sauver l’homme qui se repent et lui fait confiance.

– Demain, « il y a un jour de l’Éternel contre tout ce qui... s’élève, ... contre toute haute tour... ; et l’élévation des hommes sera abaissée, et l’Éternel seul sera haut élevé en ce jour-là » (Ésaïe 2 : 12-17).