◀ 1ER NOVEMBRE ▶ La Bonne Semence
Le cimetière
Aujourd’hui, je me suis promenée dans un cimetière parisien. Immense ! Des rues, dont le nom est inscrit sur des plaques à chaque croisement, comme une ville dans la ville partout, en ordre, bien rangées ou placées dans n’importe quel sens, des tombes, des tombes et encore des tombes. A perte de vue, le domaine des morts.
Entre les tombes, des arbres, de l’air agréable à respirer loin des immeubles et des voitures, personne dans les allées, le silence, la paix.
Je marche, les tombes défilent sous mes yeux, certaines bien entretenues, les noms et les dates de décès récents bien lisibles, un pot de fleurs fanées posé devant.
Mais beaucoup de tombes sont abandonnées, parfois il ne reste qu’une pierre cassée recouverte de feuilles mortes, souvent une chapelle, comme c’était la mode il y a 150 ans. Les ancêtres sont oubliés, il n’y a plus de descendants.
Sur une tombe parmi d’autres, je lis : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ». Ces mots changent tout, la perspective un peu grise de ce cimetière s’éclaire, devient éblouissante. Jésus n’a-t-il pas dit : « Je suis le chemin, et la vérité et la vie » ? (Jean 14 : 6)
Ce cimetière évoque tout simplement, pour moi qui appartiens au Seigneur, ce passage de la vie humaine qui s’agite tant, à l’autre, la vie éternelle qui n’est plus qu’amour et paix.