◀ 14 DÉCEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Vie éphémère
Si, constamment, nous avions à l’esprit la notion de l’infini, de l’immensité insondable, incommensurable et absolue de l’éternité, alors nos décisions à court ou moyen terme, et toutes nos aspirations seraient bien différentes...
Beaucoup d’entre nous ont vu ces images ou ces photos qui montrent le Système solaire avec les planètes, les galaxies et les étoiles les plus connues et les plus proches la Terre. Comparativement, on remarque que la « planète bleue » est toute petite par rapport aux autres. Elle est même si petite qu’à l’échelle de l’univers, elle semble microscopique. Cela nous paraît incroyable, mais c’est une réalité. Notre globe n’est qu’un point minuscule au regard de toute la création ! Et si maintenant nous imaginons que la durée de notre vie ici-bas est égale à la taille infinitésimale de la Terre par comparaison à l’éternité, on comprend que notre temps terrestre est comme une vapeur, que nos jours sont comme l’ombre qui passe (cf. Jacques 4.14 ; Psaumes 144.4). Pas un de nous ne sait, ne connaît le jour et l’heure de sa mort, ni si le Seigneur reviendra avant qu’il rende son dernier souffle. Toutefois, même si pour nous qui sommes « nés d’en-haut » il n’y aura pas de jugement lors de la résurrection des morts, TOUS nos actes, TOUTES nos pensées et TOUTES nos paroles seront pris en compte et jugés (cf. Jean 5.24 ; Matthieu 12.36-37 ; Écclésiaste 12.14 ; Romains 2.16 ; 1 Corinthiens 4.5). Oui, il nous faudra un jour comparaître devant le tribunal de Christ où toute notre vie sera révélée. Ainsi, chacun de nous devra rendre compte de ce qu’il a fait durant son temps sur Terre, et recevra sa juste récompense. De fait, le chrétien qui aura bâti des choses qui n’auront pas porté de fruit aux répercussions éternelles sera sauvé, mais n’aura aucun bénéfice de ses œuvres mortes (cf. 1 Corinthiens 3.13-15).
Il n’y a pas de seconde chance après la mort pour hériter du Ciel ou gagner des récompenses. Dans le christianisme, certains courants religieux intercèdent pour leurs morts afin que Dieu pardonne les péchés non confessés des défunts qui seraient dans ce qu’ils appellent « le purgatoire ». Mais cela est une fausse croyance. La Bible ne mentionne jamais ce type de pratique et ne parle pas non plus de cet endroit. Il est écrit que le sort de tout homme est de mourir une seule fois après quoi vient son jugement par Dieu et également que chacun aura à répondre pour lui-même de ses propres actions (cf. Hébreux 9.27 ; Galates 6.5). Considérons donc dès aujourd’hui l’enjeu de l’éternité. N’est-il pas avantageux de suivre Jésus jusqu’à la fin et d’obtenir la vie éternelle ? N’est-il pas glorieux de marcher sur le chemin de la sainteté et de l’amour pour, au bout du compte, hériter du Royaume des Cieux ? Enfin, n’est-il pas avantageux de souffrir quelque temps en servant Dieu ici-bas et d’entasser ainsi un trésor inépuisable dans le Ciel ?