◀ 7 FÉVRIER ▶ La Bonne Semence
Devoir de mémoire
De nombreux sites ou « lieux de mémoire » nous invitent à perpétuer le souvenir de personnages célèbres ou de grands événements, souvent tragiques, de notre histoire.
Pour les croyants, il existe un mémorial bien plus important encore, car il évoque un sacrifice unique : « l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes » (Hébreux 10. 10). Aucun homme n’a pu connaître une souffrance morale comparable à celle de Jésus Christ. Abandonné par Dieu, il a subi sur la croix, lui, le seul innocent, la condamnation que méritaient les péchés de tous ceux qui acceptent le salut.
Ce mémorial de ses souffrances et de sa mort, Jésus Christ l’a institué lui-même : c’est la cène dominicale (1 Corinthiens 11 : 20). Le pain et le vin rappellent aux croyants ce que le Seigneur a accompli par amour pour eux. Le pain leur est donné aussi bien en souvenir de son corps « donné » pour eux, que comme symbole de l’unité de son corps spirituel formé de tous les vrais chrétiens (1 Corinthiens 10. 16, 17 ; 11 : 24). La coupe de la cène du Seigneur leur parle de son sang versé (Matthieu 26 : 27, 28)et des bénédictions qui en découlent pour le croyant.
Chrétiens, avons-nous répondu au désir que notre Sauveur a exprimé « la nuit où il fut livré », pour annoncer « la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » ? (1 Corinthiens 11 : 23, 26)