Cette parabole du Seigneur Jésus présente l’histoire d’un homme qui doit partir à l’étranger. Il appelle ses serviteurs et confie à chacun d’eux un capital à faire valoir : cinq talents à l’un, deux à l’autre, un au troisième. Il leur fait confiance et, comme on dit aujourd’hui, il les responsabilise.

Quelle va être la réaction des serviteurs devant cette responsabilité nouvelle ? Comment vont-ils répondre à la confiance dont leur maître les a honorés ? Les deux premiers s’appliquent à travailler et réussissent l’un comme l’autre à doubler leur avoir. Ils connaissent la bonté de leur maître, et ils l’aiment en retour. Le troisième en revanche se méfie de celui-ci et enfouit son talent dans la terre. Quand le maître revient, les deux premiers sont remplis d’une joyeuse assurance et re¢oivent son approbation. Le troisième, lui, montre son amertume et sa révolte, et il est traité selon ses paroles.

Quelle est la le¢on pour nous chrétiens ? Le talent était, à l’époque de Jésus, un poids d’or ou d’argent. Le mot fran¢ais « talent » tire son origine de cette parabole. Nous avons re¢u du Seigneur Jésus un ou plusieurs talents. Nous avons à employer les dons que le Seigneur nous a confiés, pour lui, bien sûr, et non pas pour nous. Est-ce que nous servons le Seigneur Jésus ? Il y a bien des manières de le faire, mais une base commune : la confiance en son amour. Il est la source de tout bien. D’en haut, il inspire et fortifie tout service pour lui.