◀ 7 AVRIL ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
L’exigence de Dieu
Si nous sommes un chrétien quelque peu engagé, nous allons chercher ce qui est « bien » pour Dieu. Or le prophète Michée nous le dit clairement : ce que Dieu attend de nous c’est d’être juste, bon, et humble. En outre, être une bouche pour le muet et exercer la miséricorde envers les démunis a beaucoup d’importance pour Dieu. Ésaïe nous le dit aussi : « Efforcez-vous de pratiquer le bien, d’agir avec droiture, assistez l’opprimé, et défendez le droit de l’orphelin, plaidez la cause de la veuve ! » (Ésaïe 1.17). Jacques va jusqu’à dire que c’est cela la « religion » pure et sans tache, une vie marquée non pas par des signes ostentatoires de spiritualité mais par des gestes simples et concrets de miséricorde (cf. Jacques 1.27).
Ma réflexion est la suivante : et si ce qui déplaît le plus à Dieu n’était pas ce que nous croyons ? Une chose est sûre, l’indifférence et le manque d’intérêt envers les plus « petits » (entendez dans ce terme les « laissés pour compte »), sera source de damnation éternelle (cf. Matthieu 25.31-46). Vous ne trouvez pas que cela nous donne matière à réflexion ?
Je pense que nous devrions « réformer » notre manière de penser, ne plus voir la paille mais la poutre ! La poutre de l’individualisme nous aveugle sur les besoins qui nous entourent. Nous haussons les épaules devant l’affamé, le brimé en pensant : « C’est dommage pour toi ». Nos entrailles devraient frémir de compassion et du désir d’aider ! Si les enfants de Dieu ne se lèvent pas pour crier à l’injustice, qui le fera ? Ne sommes-nous pas honteux quand le Seigneur doit susciter un homme qui ne Le connaît pas pour lutter contre les discriminations ?
Ne croyez pas que Dieu ne « souffre » pas pour les malheureux, même si ces derniers ne le connaissent pas. Dieu est loin d’être indifférent à la misère humaine et Il se cherche un homme, des hommes pleins de Son cœur pour apporter la justice sur la planète Terre ! Notre Seigneur Jésus en est l’exemple parfait. De la Genèse à l’Apocalypse, vous retrouverez ce « souci » de Dieu. Aujourd’hui donc, si nous en avons l’opportunité, exerçons la justice et le droit, donnons de notre amour et de nos biens pour soulager un peu la misère de ce monde.