Imaginez-vous un monde où le mensonge n’existe plus. Quel contraste avec ce que nous vivons dans toutes nos relations chaque jour ! Mais faut-il s’en étonner ? La Bible nous dit que le monde est mené par Satan, « le père du mensonge » (Jean 8 : 44). Manque de droiture, hypocrisie, petits mensonges, demi-vérités : c’est si commode pour régler dans l’immédiat bien des situations qui nous mettraient dans l’embarras, ou même nous feraient honte...

Prenons garde, ce poison de la fausseté s’infiltre si facilement dans nos pensées, puis nos paroles ! Dieu a en horreur « la langue fausse » et « le faux témoin qui profère des mensonges » (Proverbes 6 : 17, 19). Dieu lit dans nos pensées, et le chrétien devrait haïr toute forme de fausseté. L’apôtre Paul écrivait : « Ayant renoncé au mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain » (Éphésiens 4 : 25). « Ne mentez pas l’un à l’autre » (Colossiens 3 : 9). C’est par la foi et par amour pour Dieu qu’un chrétien s’engage délibérément dans le chemin de la vérité et renonce au mensonge.

Nous est-il arrivé de faillir sur ce point si important pour le Seigneur ? Dieu désire que nous laissions sa lumière nous éclairer, mettre à nu ce que nous sommes, pour nous amener à dire : « Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur... Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Psaume 139 : 23, 24). Celui qui peut nous délivrer du mensonge, c’est Jésus Christ. Il est la vérité (Jean 14. 6).