Depuis un an, de plus en plus de médias du monde entier, ayant pignon sur rue, traitent un sujet commun : le sexe avec les robots ou plus exactement avec des humanoïdes. Bien sûr, il n’y a rien de mal à rapporter une information en tant que telle, mais il y a quelque chose de malsain dans la façon dont le sujet est la plupart du temps abordé.
Tout est parti d’un texte d’une chercheuse en psychologie Britannique du nom d’Helen Driscoll. En aout 2015 elle expliquait que d’ici 2070, il ne serait plus anormal d’envisager de faire l’amour avec un robot.
« Nous avons tendance à penser les sujets de la réalité virtuelle et du sexe avec les robots dans le contexte de notre époque. Mais si nous nous remémorons les normes sociales concernant le sexe qui étaient en vigueur il y a cent ans, il est évident qu’elles ont changé rapidement et radicalement. La robophilie a beau être une fiction bizarre aujourd’hui, elle pourrait devenir normale dans un futur proche car les comportements évoluent avec la technologie. Les gens pourront peut-être même commencer à tomber amoureux de leur partenaire virtuel », expliquait-elle dans son texte en parti traduit par le Nouvel Obs.
Si la psychologue prend du recul face à cette éventualité en utilisant notamment le temps du conditionnel, ils se comptent par dizaine les médias annonçant sans ambigüité « Bientôt il sera NORMAL de faire l’amour avec des robots » et en particulier les sites web d’information technologique. Il est évident que les rédacteurs des articles en question, projetant leurs fantasmes sur cet avenir qu’ils attendent avec impatience, conditionnent dans le même temps le lecteur à trouver cela « normal ». En associant l’expression « faire l’amour avec des robots » avec l’adjectif « normal » dans leurs articles, journaux et magazines implantent une mauvaise graine dans l’inconscience des gens, qui en poussant, pourrait nous influencer en faveur de ce genre de péché. Car oui, il s’agit de péché dont il est question ; Dieu hait tout ce qui est contre-nature et il l’a prouvé maintes fois dans la Bible. Faisons attention à ce que nous lisons, ayant toujours l’Esprit de Dieu en nous pour nous ouvrir les yeux sur ce genre de danger invisible.
Pour Helen Driscoll, c’est l’Intelligence Artificielle (IA) qui va tout changer car elle donnera aux humanoïdes un comportement proche de celui des êtres humains, capables d’échanger des conversations, d’encourager et même de consoler… Et ce n’est plus de la science-fiction, les prochaines années seront celles de l’IA ; on peut déjà le constater avec la multiplication des chatbots par exemple et par l’investissement colossal que déploient les grandes firmes comme Google et Microsoft dans le domaine.
Helen Driscoll n’est pas la première à envisager les relations avec les robots. En 2007 déjà, l’écrivain David Levy évoquait une légalisation du mariage humain-robot en 2050 et déclarait qu’ainsi le « monde [deviendrait] un endroit beaucoup plus heureux car tous ces gens qui sont actuellement malheureux finiront par avoir quelqu’un », d’après un article de Slate.fr. Levy soulève ici un point fondamental et qui est que de nombreuses personnes dans le monde sont malheureuses parce qu’elles sont seules ; ce dont elles ont besoin, ce n’est pas d’un robot pour combler leur vide mais de Jésus-Christ!
En 2014, une enquête menée auprès de 2 000 personnes à l’occasion du lancement de la série « Almost Human », révélait qu’une personne sur six envisagerait d’avoir une relation sexuelle avec un robot.
Heureusement, il existe d’ores et déjà des organismes qui se lèvent contre ce genre d’immoralité ; l’anthropologue Kathleen Richardson, qui dirige la campagne « Against Sex Robots » (ou « contre les robots sexuels » en français) explique : « les pédophiles, les violeurs, les personnes qui n’arrivent pas à nouer de relations humaines ont besoin d’une thérapie, pas de poupées ».