Alors que le nouveau film « Ben-Hur » est sorti sur grand écran le 10 octobre en Chine, des spectateurs -dont le rédacteur de cet article- ont rapporté sur les réseaux sociaux chinois que les scènes où apparait normalement Jésus ont été censurées dans la version chinoise.
Le péplum qui normalement dure 125 minutes, a été raccourci de 11 minutes dans la version projetée aux spectateurs chinois qui ne sont ainsi pas seulement privés de l’acteur Rodrigo Santoro à l’écran mais surtout du personnage de Jésus, dont le rôle est majeur dans l’œuvre.
Dans le long-métrage –inspiré du roman de Lee Wallace ainsi que sa première adaptation cinématographique en 1959, Ben-Hur rencontre une première fois Jésus de Nazareth qui lui donne à boire alors que ce premier, fait prisonnier et enchainé, marche entouré de soldats Romains en direction du port.
Plus tard, Ben-Hur retrouve Jésus-Christ sur son chemin de croix et tente de l’aider en lui offrant à son tour de l’eau mais il se fait battre par un des soldats. Une fois Jésus sur la croix, la pluie tombe et les flots qu’elle engendre charrient avec eux le sang de Jésus qui va se déverser jusque dans le cachot où sont détenues la mère et la sœur du héros du film. Ces deux dernières, atteintes de lèpre sont alors guéries par le sang du Christ.
Si ces scènes apparaissent normalement dans le remake hollywoodien, il est regrettable de constater les images ont été censurées pour le peuple chinois. Cette version de 144 minutes est d’ailleurs exactement la même que celle qui a été projetée dans différents pays musulmans comme la Malaisie afin de satisfaire à la loi islamique.
Avant la sortie du film, le coproducteur Roma Downey avait déclaré « tramé dans le tissu du film, c’est une histoire de foi. C’est parce que Juda Ben-Hur a fait une rencontre avec Jésus-Christ que son cœur s’est ouvert. Là, au pied de la croix, nous voyons sa dureté s’évanouir ».
Prions pour que L’Administration chinoise de la presse, des publications, de la radio, des films et de la télévision cesse de censurer systématiquement les œuvres ayant un arrière plan chrétien afin que les Chinois puisse être plus touchés par l’Évangile.