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Afin de célébrer le Vendredi saint à leur manière, des chrétiens catholiques aux Philippines ont revécu, comme chaque année, la crucifixion de Jésus en se faisant clouer pieds et mains sur une croix, rapporte The Telegraph.

Certains, avant d’être accrochés à une croix, se fouettent jusqu’au sang avec des chaines métalliques.

Le rite a pour but d’éprouver la souffrance de Jésus comme un acte de pénitence sacrée. Les dévots ont la conviction que la douleur extrême est un moyen d’expédier les péchés ou d’obtenir un miracle.

Ruben Enaje, un Philippiens de 57 ans, a été le premier à être cloué, en est à sa 31e reconstitution.

Les reconstitutions de la crucifixion sont devenues des attractions touristiques dans le pays, attirant de nombreux participants, principalement des chrétiens catholiques issus des milieux peu aisés.

La tradition a apparemment débuté comme pièce de théâtre il y a 60 ans, selon Christian Today.

Les Philippines sont le plus grand pays catholique d’Asie, 80 % de la population se réclamant de l’Église de Rome, selon Wikipédia. Pourtant, ces coutumes sont vivement découragées par l’Église catholique qui les considère comme des expressions fanatiques et superstitieuses du catholicisme populaire ainsi que des actes de préjudice allant à l’encontre de ses enseignements sur le corps.

La Bible nous dit en effet à propos du Christ : « Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». Cela signifie que comme Jésus l’a dit lui-même, « tout est accompli » et nous n’avons pas à prendre part à sa souffrance.

Le Vendredi saint fait partie de la Semaine sainte qui se termine par le dimanche de Pâques, alors que les chrétiens célèbrent la mort et la résurrection de Christ.