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Le 31 octobre, le Parlement libanais a élu l’ancien général Michel Aoun, un chrétien, comme président, mettant fin à un vide de deux ans et demi et aboutissant à des célébrations dans les régions chrétiennes du pays. Le nouveau chef, le seul chef d’Etat chrétien au Moyen-Orient, est soutenu par le mouvement Hezbollah, un mouvement politique et militaire chiite libanais.

L’ancien chef de l’armée libanaise, âgé de 81 ans, a obtenu la présidence en remportant le soutien de 83 législateurs, bien au-dessus de la majorité absolue de 65 personnes nécessaires pour gagner, rapporte le Christian Post.

Michel Aoun a été soutenu par deux de ses plus grands rivaux, Samir Geagea, chef des Forces Libanaises Chrétiennes, et l’ancien Premier ministre Saad Hariri, un sunnite qui a reçu le soutien régional de l’Arabie Saoudite. Ce dernier est connu pour être opposé au gouvernement syrien, qui est dirigé par le président Bashar al-Assad.

En vertu d’un accord de partage du pouvoir au Liban datant de 1943, la présidence est réservée à un chrétien maronite alors que le Premier ministre est un musulman sunnite et le président du parlement, un musulman chiite. Aoun devrait nommer Hariri comme Premier ministre, en échange de son soutien.

Aoun sera de retour au palais présidentiel plus de deux ans et demi après la fin du mandat du dernier président.

Les maronites constituent la plus importante communauté catholique chrétienne du Liban.

Aujourd’hui le Liban comporte environ 42 % de chrétiens dont environ 39 % de maronites.