Une foule immense se presse aux abords de Jérusalem. Quel est l’événement ou le personnage qui attire tant de monde ? C’est Jésus Christ, le Fils de Dieu, le Messie promis au peuple d’Israël. Au cours de sa vie publique, il était déjà entré dans Jérusalem avec discrétion, se mêlant à la foule. Mais cette fois, Jésus prend la tête du cortège et en organise le déroulement. Il envoie ses disciples chercher un ânon. Ils placent leurs vêtements sur l’ânon, et Jésus s’y assoit. Les disciples et ceux qui étaient là pour la fête de la Pâque juive toute proche, étendent leurs vêtements sur le chemin, coupent des rameaux aux arbres et en tapissent le sol. C’était la coutume d’alors lorsqu’on voulait honorer un roi. Des acclamations de joie et de bienvenue s’élèvent de la foule. Une fois au moins, dans sa courte vie terrestre, Jésus Christ est proclamé roi, Messie de son peuple ! La prophétie de Zacharie (9 : 9), prononcée quelque 500 ans auparavant, se réalise. Il fallait qu’il soit ainsi publiquement démontré comme le Messie. Mais le moment n’était pas venu pour qu’il règne. Il avait déclaré lui-même : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté »... (Marc 8 : 31).

Peu après, Jésus sera arrêté, trahi par un de ses disciples. Jugé lors d’un simulacre de procès, il sera condamné au supplice cruel et infamant de la crucifixion. Et la foule s’écriera alors : « À mort, à mort ! Crucifie-le ! ». Le Fils de Dieu sera crucifié mais ressuscitera trois jours après. Les plans de Dieu pour sauver les hommes, annoncés des siècles à l’avance par les prophètes, seront accomplis (Ésaïe 53).