◀ 17 JANVIER ▶ La Bonne Semence
Ne pas « broncher »
Le mot « broncher » indique à l’origine, en parlant d’un cheval, le fait de faire un faux pas, de trébucher.
Selon le verset cité, le chrétien a la conviction que, depuis sa conversion jusqu’à la fin de sa vie, il peut être préservé de fautes morales afin d’arriver au but sans encombre. Ceci s’adresse donc à de vrais croyants, à ceux qui se sont reconnus pécheurs devant Dieu et ont saisi toute la valeur de l’oeuvre de Christ à la croix. L’amour de Dieu est versé dans leur coeur par le Saint Esprit, et une relation vivante avec Lui est établie. « Les choses vieilles sont passées, toutes choses sont faites nouvelles » pour ceux qui sont désormais « en Christ ». Ils sont alors appelés à manifester cette nouvelle vie, « ils ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Corinthiens 5 : 17, 15).
Désormais ces croyants comptent sur la puissance de Dieu pour les garder : Dieu est fidèle pour les sanctifier entièrement et pour que leur esprit, leur âme et leur corps tout entiers soient conservés sans reproche à la venue du Seigneur (1 Thessaloniciens 5 : 23). Durant toute leur vie, leur foi fait appel à la puissance de Dieu pour les garder du mal.
L’apôtre Paul, en écrivant aux Philippiens, désirait que leur amour abonde... qu’ils discernent les choses excellentes... afin qu’ils soient purs et ne bronchent pas jusqu’au jour de Christ (Philippiens 1 : 9, 10).