Chrétiens, que nous en soyons conscients ou non, nous sommes continuellement sous le regard de Dieu. Dieu veille sur nous. Il le fait avec amour et sagesse. Rien n’échappe à son attention. Il peut tout utiliser : les circonstances faciles comme aussi les épreuves et même la souffrance. Il fait travailler au bien de ses enfants tout ce qui leur arrive. Voilà qui nous donne non seulement une grande confiance, mais qui nous permet aussi de remercier Dieu, même quand nous ne comprenons pas les raisons de ce qu’il fait.

Dans un de ses livres, l’auteur chrétien A. Pierson développe ainsi la vérité de Romains 8 : 28 : « Le plan de Dieu n’oublie rien. Tout concourt au bien, y compris les épreuves contre lesquelles parfois nous nous impatientons. Les coups qui, pourrait-on croire, rendraient l’acier cassant lui font plutôt subir une sorte de trempe qui en accroît la solidité et la résistance. Le repos forcé, par exemple à l’occasion de la maladie ou du chômage, a été comparé à une pause dans la musique. Cet intervalle entre deux notes n’est pas la fin de la mélodie, il en fait partie... »

Ces contretemps, ces temps d’arrêt, cette maladie, savons-nous les employer comme des pauses pour chercher à être plus près du Seigneur ? Un chrétien vietnamien a pu écrire : « Plus la tempête souffle avec violence, plus le chrétien se dépêche de chercher abri dans les bras du Seigneur ». Quand l’épreuve est là, que nous puissions goûter la compagnie de Jésus. Et quand tout semble bien aller, ne lâchons pas sa main.