◀ 29 JUIN ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Vraiment libres
Le contraire de la liberté, c’est l’esclavage, et pour qu’il y ait esclavage, il doit y avoir un maître qui domine. Dans nos sociétés modernes où l’esclavage est aboli depuis longtemps, l’Homme reste esclave du péché. Mais nous qui sommes enfants de Dieu, nous devrions avoir la victoire sur le péché. Il est triste cependant de constater que tellement de chrétiens ont beaucoup de mal à sortir de l’impudicité, à ne plus fumer, à ne plus boire ou manger à l’excès, à ne plus consommer de drogues, à ne plus salir leur âme ou à ne plus souiller leur corps (cf. Jean 8.34 ; 1 Jean 5.19 ; 2 Pierre 2.19).
Dans l’Église, selon ce à quoi nous sommes liés, le péché est plus ou moins accepté, plus ou moins grave, plus ou moins condamnable, plus ou moins pointé du doigt, etc. Par exemple, celui qui est captif de la pornographie est immédiatement accusé d’adultère (de cœur) et souvent écarté des services. Cela est conforme à la Parole de Dieu, sauf que d’autres péchés dans d’autres domaines sont au contraire minimisés et passent davantage sous silence. Ainsi, celui qui est accro aux jeux vidéo, aux écrans, aux réseaux sociaux, etc., devrait être qualifié d’« idolâtre » ou d’« adultère » selon ce que dit Dieu, puisque cela le détourne de Lui. Néanmoins, tout le monde semble bien plus indulgent avec ce type de péchés. Même chose pour celui qui ingère des substances illicites ou se détruit avec l’alcool ou l’abus de nourriture. Celui-ci devrait être appelé « meurtrier » puisqu’il tue son propre corps devenu temple du Saint-Esprit, mais non... Il nous faut être radicaux et ne pas classifier le péché selon qu’il nous rebute plus ou moins. Tout ce qui asservit et détruit notre intérieur (âme, lieu des pensées) ou notre corps est péché, et va à l’encontre de la volonté de Dieu. Nous sommes Sa propriété, Sa maison, Son Tabernacle, alors prenons soin de nous et de Lui en nous ! (cf. 1 Corinthiens 3.16, 6.18-19 ; Romains 8.9).
Lorsqu’un péché nous domine, nous ne devons pas nous enfermer dans la culpabilité, mais comprendre qu’en plus de nos faiblesses naturelles, de nos dépendances et de nos obsessions, le péché peut être d’origine démoniaque. Alors, il nous faut nous rappeler que Jésus nous a arraché des ténèbres et qu’Il a payé de Sa vie notre chère liberté. « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5.1).
Comment donc avoir une pleine victoire et la garder ? Que le péché provienne d’une pensée charnelle ou d’un mauvais esprit, il nous faut déclarer la vérité de la Parole de Dieu et elle ou il finira par fuir ! De la sorte, à chaque fois que l’envie de pécher vient rôder autour de vous, que votre cœur bat la chamade et que la tentation est forte, utilisez votre bouche comme une épée tranchante et dites avec assurance, à voix haute : « (NOM DU PÉCHÉ) tu as été dépouillé de ton pouvoir à la croix, je ne suis plus ton esclave, mais je suis enfant de Dieu. J’ai été racheté à un grand prix et affranchi pour la liberté parfaite en Jésus, alors tu me lâches dès maintenant ! Je ne veux plus de toi ! » (cf. 1 Corinthiens 6.20 ; Colossiens 2.15 ; Galates 4.7).