◀ 20 JUILLET ▶ La Bonne Semence
Être consolé pour pouvoir consoler
Le grand prédicateur anglais C.H. Spurgeon a connu des périodes de dépression liée à de graves problèmes de santé. Cet homme de Dieu, qui pouvait annoncer l’évangile et interpeller ses auditeurs avec tant de puissance, a pu dire aussi de lui même : « J’étais tellement malade que mon esprit sombra en moi et je dus crier à Dieu du fond de l’abîme. » Ces accès de dépression entravèrent son ministère, mais Spurgeon estima que Dieu le formait pour comprendre et aider les personnes qui souffraient des mêmes troubles. « J’ai pu, plus d’une centaine de fois, apporter du réconfort à mes frères et soeurs dans la foi qui étaient dans la même condition, uniquement parce que j’étais moi-même passé par leur profond découragement. »
Se sentir compris, compris par d’autres qui ont connu la même souffrance (deuil, maladie ou autres épreuves), est d’un grand réconfort. Les mots qu’ils trouvent sont plus justes, sonnent plus vrai, l’aide apportée est plus appropriée. Et le chrétien, qui hier aura reçu un réconfort spécial de la part du Seigneur Jésus Christ dans une circonstance précise, saura apporter cet encouragement à celui qui, aujourd’hui, connaît la même souffrance : parler, ou se taire, ou pleurer avec celui qui pleure.
La chambre du malade, la maison du deuil, sera comme visitée par le Dieu de toute consolation, par l’intermédiaire d’un de ses enfants, qu’Il a consolé dans le passé. Ce sera comme des perles de rosée répandues sur une terre desséchée.