◀ 10 AOÛT ▶ La Bonne Semence
« Je suis le vrai cep »
Comment Dieu s’est-il fait connaître ? Historiquement le peuple d’Israël a d’abord reçu, par le moyen des prophètes, la révélation du vrai Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant. Mais ce peuple n’a pas, jusqu’à présent, accompli sa vocation. La Bible le compare à une vigne que Dieu avait plantée, mais qui a produit de mauvais raisins (Esaïe 5 : 1-7). Plus tard, Dieu a envoyé son Fils, le Seigneur Jésus. Quel contraste avec ce qui avait précédé ! Lui est le vrai cep dont le fruit a réjoui le coeur de Dieu, accomplissant sa volonté, parlant de sa justice et de son amour d’une manière parfaite.
Jésus est le vrai cep, mais, de plus, les croyants sont des sarments qui lui sont rattachés et peuvent à leur tour porter du fruit pour Dieu. Cela, à la condition qu’ils laissent passer la sève que le cep leur communique. Ils doivent absolument « demeurer dans le Seigneur », c’est-à-dire dans sa communion.
Séparés du Seigneur, indépendants de lui, nous ne pouvons pas plaire à Dieu, ni lui être utiles. Lorsque la vie du cep passe par les sarments, ils portent la même sorte de fruit que le Seigneur. Si nous sommes unis à lui dans nos pensées, c’est en réalité lui qui porte du fruit au travers de nous, souvent sans que nous nous en rendions compte. Nous lui ressemblons, nous reproduisons un peu, à notre insu, ses caractères dans le monde : dévouement, patience, humilité, obéissance à Dieu. N’est-ce pas le désir de tout vrai chrétien ?