Pourquoi la Bible attache-t-elle une telle importance au sang ? Est-ce qu’elle lui attribue une valeur rituelle, magique ? Nullement. Le sang n’est pas important en lui-même, mais parce qu’il symbolise la vie.

Le péché, une offense envers Dieu, conduit à la mort spirituelle, à la rupture d’avec Dieu. Pour que le péché puisse être pardonné et la relation avec Dieu rétablie, il faut donc qu’une vie soit donnée, que le sang soit versé. Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon des péchés (Hébreux 9 : 22). C’est la règle édictée par Dieu. C’est lui que le péché offense et c’est lui seul qui peut fixer la manière dont il sera expié.

A l’époque de l’Ancien Testament, beaucoup de sang avait été répandu à l’occasion des divers sacrifices. Cela montrait aux croyants que le péché ne pouvait être ôté que par la mort d’une victime. Et pourtant pas un péché n’a été réellement expié devant Dieu par ces sacrifices, parce que les victimes offertes ne répondaient pas à ses exigences.

Mais Jean Baptiste a salué l’arrivée de Jésus en proclamant : « Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1 : 29). Jésus était la victime parfaite, n’ayant ni connu ni commis le péché. Seul qualifié il pouvait prendre à son compte les péchés de ceux qui croiraient en lui. Son sacrifice a parfaitement satisfait Dieu, aussi l’a-t-il ressuscité et élevé dans la gloire. C’est pourquoi le chrétien jouit désormais d’une paix parfaite.