◀ 13 AOÛT ▶ La Bonne Semence
La patience
En général, on emploie le mot « patience » pour désigner la capacité de quelqu’un à attendre : que ce soit dans une file de voitures sur une route encombrée, à la caisse du supermarché ; ou son conjoint toujours en retard.
Dans les versets cités, la patience désigne la capacité spirituelle que le chrétien peut acquérir pour traverser paisiblement les moments difficiles, sans se décourager. Quand elle est pratiquée ainsi parce qu’elle plaît au Seigneur qui en a donné l’exemple, la patience devient une vertu qui n’a rien à voir avec le fatalisme ou la résignation devant des événements qu’on ne peut modifier.
Le croyant sait que l’épreuve ne survient pas par hasard : « L’Éternel éprouve les cœurs » (Proverbes 17 : 3). Elle est permise par Dieu dans un but bien précis : « Aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais plutôt de tristesse ; cependant, plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle » (Hébreux 12 : 11). Et l’épreuve est mesurée : elle ne dépassera pas ce que nous pouvons supporter (1 Corinthiens 10. 13).
Le chrétien peut être patient car il se confie en Dieu. Il est aimé par ce Père tout-puissant et parfaitement sage. Alors il accepte sans se plaindre les difficultés qui se présentent à lui. En les vivant avec le Seigneur, dans la soumission et la confiance, il peut les traverser avec sérénité.
L’épreuve est un moyen de formation entre les mains de Dieu pour faire progresser son enfant dans la connaissance de ce qu’il est : amour, sagesse, puissance et fidélité.