Être chrétien, c’est connaître Jésus. Non pas le connaître comme un personnage de l’histoire, ni comme un philosophe ou un maître à penser, mais le connaître d’abord comme mon Sauveur et mon Seigneur, et aussi comme un ami. La foi en Jésus nous fait vivre une vraie relation avec lui et comble notre soif spirituelle. C’est ce qui faisait dire à l’apôtre Paul : « Je considère toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur...; pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances » (Philippiens 3 : 8, 10).

Par la connaissance de Jésus, nous échappons au mal qui est dans le monde (2 Pierre 2 : 20), et nous sommes enrichis de « tout ce qui concerne la vie et la piété » (2 Pierre 1 : 3). Il y a un lien direct entre cette connaissance de Jésus et notre vie quotidienne. Les priorités de l’homme sans Dieu : intérêt personnel, sujets de fierté, objets de préoccupation, passent alors à l’arrière-plan, et Christ prend la première place. Notre vie tout entière est éclairée par la lumière de la présence de Jésus et de son amour.

Cette connaissance de Christ, vivante, expérimentale, nous libère de nous-mêmes, élève nos pensées. Elle nous conduira peut-être à souffrir pour son nom. Ce ne serait pas étonnant dans un monde qui le rejette et le méprise. Mais elle est la source d’une joie glorieuse (1 Pierre 1 : 8).