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Pas d’hypergrâce
Bien souvent, le chrétien oublie qu’il lui faut marcher sur un chemin étroit et ne pas céder aux attraits de ce siècle. Il lui faut alors se rappeler qu’il n’est pas de ce monde mais n’y est qu’un voyageur temporaire (cf. Jean 17.14-18 ; 1 Pierre 2.11).
N’aspirons pas aux inclinaisons du monde, n’ayons point part aux œuvres des ténèbres et n’adhérons pas aux systèmes de pensées de notre époque (avoir du pouvoir ou de l’argent à n’importe quel prix, chercher la reconnaissance, céder à ses pulsions, développer l’égoïsme, l’impudicité, etc.), mais attachons-nous plutôt aux valeurs du Royaume de Dieu, soyons des artisans de paix, des témoins de la Bonne Nouvelle de Christ, Ses ambassadeurs, le sel et la lumière qu’Il a déposé sur Terre.
Nos compromis impactent notre âme et notre relation avec Dieu et insidieusement, ils contaminent nos pensées et nous éloignent de Lui (cf. Jacques 4.4). Il nous faut cesser de croire que nos petits arrangements de confort ont peu de conséquences sur notre vie spirituelle en prétextant que Dieu nous a de toute façon déjà préparé une place de choix dans Son Royaume quand bien même nous chuterions, ne L’écouterions pas ou n’aurions qu’une foi tiède. Cette croyance est fausse et dangereuse ! La grâce de Dieu n’est pas une hypergrâce où tout est permis et où rien ne peut nous dessaisir de notre héritage éternel ! Certaines habitudes de vie conservées par automatisme ou par facilité – pour se mouler à la mentalité du monde, s’identifier à ceux qui nous entourent –, sont inimitiés contre Dieu et peuvent amener à un obscurcissement de la conscience, puis à un endurcissement de notre cœur. Et, par voie de conséquence, nous priver de l’héritage du Royaume des Cieux !
Quant à la persécution, elle est normale pour celui qui prend position pour Christ, qui défend les valeurs du Royaume de Dieu (cf. Jean 15.19). Ne soyons pas de ces chrétiens qui s’adaptent au monde, voire pire, adaptent les Écritures pour éviter d’être moqués, méprisés ou rejetés, et n’apportons pas les dérives du monde au sein même de l’Église. Que notre prédication de l’Évangile ne consiste pas à raconter au pécheur que ce qu’il fait n’est pas si grave et que Dieu le prendra tel qu’il est dans le Ciel, mais disons-lui plutôt : « Ce que tu fais, Dieu le considère comme péché mortel et ta place est normalement en enfer, mais Il t’aime tellement qu’Il a une solution pour toi : Jésus ! Alors, deviens Son disciple ! ».
Ne soyons pas trouvés légers et infidèles au retour de l’Époux ! Enfin, travaillons ardemment à notre Salut et prenons les bonnes décisions ! Prions et demandons à Dieu de nous dévoiler ce qui ralentit, freine ou bloque notre avancement et notre maturité.