◀ 26 AOÛT ▶ La Bonne Semence
Mon petit instrument dans son grand orchestre
Michaël Costa dirigeait son célèbre orchestre quand, au cours d’une répétition, alors que les trompettes sonnaient, que les cymbales retentissaient et que les violons chantaient, le joueur de piccolo se dit : « A quoi suis-je utile ? Je pourrais tout aussi bien ne pas jouer. De toute façon personne ne m’entend ». Il garda alors son instrument à la bouche, mais cessa de jouer. Quelques instants plus tard, le chef d’orchestre s’écria : « Arrêtez ! Arrêtez ! Où est le piccolo ? » L’oreille du maître avait remarqué son absence.
Il y a des périodes dans notre vie où nous nous sentons insignifiants et inutiles. Entourés de gens qui ont de plus grands talents que nous, nous sommes parfois tentés, dans un moment de faiblesse, de nous retirer et de laisser un autre faire notre travail. Nous nous disons que, de toute façon, notre contribution ne changera pas grand-chose. Nous oublions ce que suggère notre Seigneur en se servant de cinq pains et de deux poissons apportés par un petit garçon pour nourrir toute une multitude (Jean 6 : 5-11).
C’est lui qui nous a placés là où nous sommes. C’est lui qui a distribué les tâches et donné les moyens de les accomplir. Que nous ayons reçu peu ou beaucoup de talents, ce n’est pas à nous d’en apprécier l’importance. Mettons simplement à son service ce que nous avons reçu. Il est toujours attentif à la manière dont nous accomplissons ce que nous pourrions appeler notre prestation quotidienne.