Donnée autrefois au peuple d’Israël, la Loi de Dieu, consignée dans la Bible, prescrivait d’aimer son prochain comme soi-même. En réponse à la question : « Qui est mon prochain ? » Jésus raconte l’histoire d’un homme tombé entre les mains de voleurs. Sur le point de mourir au bord d’un chemin, ce malheureux est secouru par un Samaritain qui passait par là.

Le « bon Samaritain », dans le langage courant, désigne quelqu’un qui s’occupe charitablement de son prochain. Pourtant, la portée de ce récit n’est pas seulement de nous inciter à faire preuve de bonté envers les personnes que nous rencontrons. Dans cette parabole, Jésus veut faire comprendre à son interlocuteur quel est son état moral : il est dans la position du malheureux tombé entre les mains des voleurs. N’est-ce pas là le sort de toute personne qui vit sans Dieu ? Elle est face à la mort, sans espoir de secours. Le bon Samaritain est l’image du Seigneur Jésus. Il est venu du ciel pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus, blessés, et prendre soin d’eux.

- « Lequel... te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands ? » demande Jésus en terminant son récit.

- « C’est celui qui a usé de miséricorde envers lui » (Luc 10. 36, 37).

Jésus est venu sur la terre comme un homme. Il a été notre prochain. Il s’est donné lui-même, acceptant de mourir sur une croix pour nous sauver. Si nous connaissons son amour, comment ne pas montrer de la compassion pour ceux qui nous entourent ?