Révélés par les médias, de nombreux scandales secouent ces derniers temps la classe politique dans différents pays. Ils pourraient nous conduire à mépriser les hommes qui, pour des motifs que nous n’avons pas à juger, ne sont pas les citoyens intègres que nous attendions. Or nous n’avons à mépriser personne. Comment pouvons-nous être utiles à ceux qui se trouvent à la tête de nos pays et les aider à prendre des décisions pour le bien de tous ? Par nos prières. Et s’il y a tant de carences de la part des gouvernants, n’aurions-nous pas une part de responsabilité ? Chrétiens, est-ce que nous prions avec ferveur et persévérance pour ceux qui dirigent notre pays, notre région ou notre commune ?

Dans cette fin de siècle, beaucoup d’hommes constatent que ni le libéralisme économique, ni le progrès scientifique, ni diverses idéologies, ne sont capables d’apporter la stabilité, le bien-être, ni surtout le bonheur auquel ils aspirent. Nous avons d’autant plus besoin d’autorités bien avisées, impartiales, conscientes de leur rôle, honorant leur fonction et respectant le bien public. Nous avons à prier pour que, par leur moyen « nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ». Non pour vaquer à nos petites affaires en toute quiétude, mais pour l’avancement de l’Evangile, car « notre Dieu Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 : 2-4).