Pas de figues sur le figuier ; seulement des feuilles. Jésus dit alors : « Tu ne porteras plus jamais de fruit ». Le figuier sèche ; il n’aura plus ni fruits, ni feuilles. C’est un symbole : le feuillage, c’est ce qu’on voit de loin, c’est l’apparence. L’arbre avait l’apparence de la vie, une belle apparence. Une personne peut avoir un semblant de religion, un habillage de piété, mais sans réalité. Dieu ne se contente pas de l’apparence, il regarde au coeur. Quelqu’un pourrait dire : Je vais à l’église régulièrement, je suis même engagé dans la vie d’église ou dans plusieurs associations caritatives. Et même je récite mes prières tous les jours. J’ai aussi une Bible que je lis de temps à autre. Jésus va alors s’approcher tout près, examiner attentivement, « chercher du fruit » pour lui. Le fruit ? Il est porté naturellement dans une vraie relation avec lui. Jésus nous instruit alors par une autre image : celle du sarment et du cep de vigne. Attaché au cep, à cette seule condition, le sarment porte de belles grappes. « Car séparés de moi, vous ne pouvez rien faire », dit-il (Jean 15 : 5). Le fruit est la manifestation des caractères de Jésus Christ : bonté, justice et vérité (Ephésiens 5 : 9). Il ne peut être produit que par celui qui connaît Dieu et son Fils Jésus Christ, celui qui a reçu par la foi la vie éternelle et qui « demeure » en lui, autrement dit dans sa proximité, son intimité.