◀ 12 OCTOBRE ▶ La Bonne Semence
Comment sommes-nous vêtus ?
Dans le merveilleux jardin d’Eden règne un profond malaise. Dieu avait interdit à Adam et Eve de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais ils ont désobéi, le péché est entré dans le monde, et dès lors ils se cachent. Ils n’osent plus rencontrer leur créateur ; ils ont perdu leur innocence et ont conscience de leur nudité morale devant le Dieu saint. Avec des feuilles de figuier, ils se font des ceintures, dans l’espoir illusoire de cacher leur honte. Mais l’un après l’autre, ils sont obligés de reconnaître leur faute et d’entendre la sentence divine.
Beaucoup de personnes les ont imités. Elles se couvrent d’habits de moralité dérisoires, peut-être même en multipliant les bonnes œuvres qui leur donneront une « forme de piété », mais qui n’effacent pas le péché.
Il faut que Dieu intervienne et qu’il s’occupe lui-même du salut de l’homme. Il a une solution en réserve. Il confectionne pour Adam et Eve des vêtements faits avec la peau d’un animal, qui a été sacrifié pour cela. C’est l’image du sacrifice parfait de Christ, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29). Par sa mort sur la croix, Jésus Christ a expié les péchés de tous ceux qui croient en lui, de sorte que l’homme peut maintenant rencontrer Dieu sans crainte sur la base du sacrifice expiatoire de Christ.
La question se pose pour chacun : comment suis-je vêtu ? « Mon âme s’égayera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert de la robe de la justice » (Ésaïe 61 : 10). Connaissons-nous cette joie ?