Le mot miséricorde vient de deux mots latins signifiant : misère et coeur. Etre miséricordieux, c’est avoir le coeur sensible à la misère de son prochain.

Le Seigneur a illustré ce qu’est la miséricorde dans une parabole bien connue. Le bon Samaritain qui trouve un pauvre blessé ne lui demande ni sa race, ni sa religion, ni le motif pour lequel il agonise sur le bord du chemin. Il est ému par la souffrance de ce malheureux, s’approche de lui et fait tout ce qu’il faut pour le remettre sur pied. Jésus conclut par ces mots : « Va, et toi fais de même » (Luc 10. 37). Est-ce qu’il ne s’adresse pas à nous chrétiens qui avons mille occasions de faire du bien ? Ouvrons-nous les yeux sur les « déshérités de la vie » ? Faisons-nous quelque chose pour eux ? Si ces questions nous prennent de court, c’est peut-être parce que notre égoïsme nous fait ressembler à ces personnages religieux qui se détournaient du pauvre homme couché sur la route.

Pourtant si nous sommes conscients de la grâce qui nous a été faite, nous aurons davantage de miséricorde envers ceux qui souffrent de toute misère physique ou morale.

Commençons simplement par être plus disponibles pour écouter les autres et attentifs à discerner leurs besoins nous serons vite conduits à partager avec eux ce que Dieu nous a confié sur le plan matériel ou spirituel.