Sur la couverture d’une revue, un gros titre attire l’attention : Génération Moi d’abord. L’auteur a interrogé plusieurs jeunes sur la manière dont se déroule leur vie. Il dégage de leurs propos une certaine convergence qu’il résume dans ce titre. Pour eux, il n’est plus question de suivre un modèle des générations précédentes : formation - emploi - mariage. A chacun son parcours selon ce qu’il rencontre, ce qui lui plaît, et ce qu’il peut atteindre. Chacun veut son indépendance, à ceci près qu’on accepte peut-être plus longtemps des parents... un appui financier. Il serait injuste de généraliser : bien des jeunes se montrent vraiment responsables, dévoués, généreux même... chacun à sa façon. Mais ce titre de revue nous interroge tous, quel que soit notre âge. La volonté personnelle, l’égoïsme nous caractérisent de plus en plus. Dieu dénonce ces travers depuis bien longtemps (voir Proverbes 30. 11-14) et nous arrivons aux temps difficiles annoncés par l’apôtre Paul. Au contraire, « le Christ n’a pas cherché sa propre satisfaction » (Romains 15 : 3). Il nous connaissait à fond et savait que nous méritions le jugement de Dieu à cause de nos péchés. Et pourtant « le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous » (Ephésiens 5 : 2). Il l’a fait pour nous sauver. Avons-nous conscience du contraste absolu entre lui et nous ? Ce contraste a produit la haine contre lui : il a été injurié et cloué sur une croix. Pour moi aujourd’hui, ce contraste que je ressens au fond de moi-même, n’a-t-il pas une voix pour me convaincre de l’amour du Christ et me diriger vers lui pour que je sois sauvé ?s