◀ 30 NOVEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Le feu est-il allumé ? (6)
Le feu a un aspect négatif : il détruit. Notre verset nous dit que notre Dieu est un feu dévorant. Vous constaterez que plusieurs fois un feu est sorti de Lui pour détruire ceux qui s’opposaient à Lui. C’était vrai dans l’Ancien Testament et c’est vrai encore aujourd’hui. Dieu est immuable, Il ne change pas. Mais n’ayons crainte, le feu dévorant qui émane de Dieu n’est pas destiné à nous atteindre, il est envoyé pour détruire les œuvres du diable. Je rappelle à celui-ci qu’un feu qui ne s’éteint point est préparé pour lui et ses acolytes, il a besoin d’entendre son avenir.
« Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable » nous dit 1 Jean 3.8. Le feu que le Seigneur veut mettre en nous, c’est une puissance pour détruire les œuvres des ténèbres, dans la vie des autres mais aussi dans la nôtre. Le Mal, sous toutes ses formes, est appelé à disparaître de nos vies, même les œuvres mortes de la chair. Si elles ne sont pas détruites ici-bas, elles le seront là-haut (1 Corinthiens 3.13).
Le feu, dans son aspect négatif, n’est pas à craindre. Si seulement nous pouvions mettre notre vie sur l’autel. Le mystère du sacrifice de l’autel ne sera jamais enseigné par les prédicateurs de l’Évangile de prospérité, parce qu’il se définit par le mot « mort » et qu’ils ne peuvent le concevoir. Le feu dévorant de l’autel est là pour nous consumer et nous amener à une mort à nous-mêmes. Mais cette mort sera notre résurrection. Le grain que nous sommes se multipliera par 30, 60 ou 100. Cette vie perdue sera retrouvée, et elle sera immortelle. C’est ce que Jésus a enseigné (cf. Jean 12.25).
Mes bien-aimés, prenons exemple de ce qui se passe sur cette terre. Chaque principe physique émane d’un principe spirituel. Pour enrayer un incendie dévastateur, les pompiers brûlent, par un feu contrôlé, la végétation pour que l’incendie n’est plus de combustible. Si le Seigneur trouve quelque chose à brûler dans notre vie, ce sera par un feu contrôlé et cette « destruction » enrayera à jamais l’emprise du diable sur nous. Nous pourrons dire avec notre Maître : « Le diable n’a rien en moi » (Jean 14.30).