◀ 1ER DÉCEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
La joie dans l’épreuve
Personne n’est épargné par l’épreuve. Chacun de nous doit essuyer des tempêtes et connaît des « traversées du désert » : décès, problème de santé, dépendance, dépression, chômage, perte financière, accident, trahison, rejet ou encore persécution.
L’épreuve n’est pas nécessairement la conséquence d’un péché récurrent, une punition, mais elle peut être permise (et non induite) par notre Dieu souverain et bienveillant qui connaît le début et la fin de toutes choses. Aussi insupportable peut-elle paraître à première vue et même si Dieu ne se réjouit pas de notre souffrance, l’épreuve peut faire partie de Son plan préparé d’avance afin de nous faire entrer dans nos promesses et nous amener à Sa parfaite ressemblance par Son Esprit (cf. Romains 8.29). Nous devons différencier le châtiment qui nous vient de Dieu et l’épreuve qu’Il permet puisque nous sommes dans Sa main et que TOUT ce qui nous concerne est constamment sous Son regard. Ainsi, nous devrions voir l’épreuve comme un sujet de joie et demeurer dans la paix, soumis à la volonté bonne et parfaite de notre Seigneur. Notre « divin potier » souhaite par elle nous façonner et retirer nos aspérités (orgueil, impulsivité, impatience, peur, avidité...) afin de faire de nous des vases utiles pour Son Royaume... (cf. 1 Pierre 1.6, 5.10 ; Philippiens 3.10).
Oui, le Seigneur fait de nos infortunes des tremplins pour croître en sagesse et nous faire quitter notre état de bébé spirituel ! Il les consent car Il ne veut pas que nous restions à l’état de petits enfants chétifs, mais plutôt que nous grandissions en force et en beauté ! La croissance spirituelle, comme la croissance physique pour un enfant, peut s’avérer douloureuse mais elle est passagère. Et ce n’est pas une étape facultative : elle est essentielle pour être éveillé aux révélations divines, mais aussi pour être plus efficace dans les différentes activités comme le service pour le Royaume. En dehors de cela, il est également important de comprendre que lorsque Jésus reviendra, Il ne prendra pas comme Épouse un bébé ou un enfant spirituel...
Parfois, le Seigneur nous demande juste d’être confiants et de garder le silence au cœur de la tourmente. C’est pourquoi, avec discernement et par l’écoute du Saint-Esprit, cessons de systématiquement vouloir batailler quand le combat appartient à Jésus qui a déjà TOUT remporté au calvaire, et proclamons qu’en Lui nous sommes PLUS QUE VAINQUEURS ! Le Seigneur est aux commandes et Il nous donnera toujours un moyen de sortir de l’épreuve ! (cf. Deutéronome 1.29-30 ; Exode 14.14 ; Matthieu 28.20 ; Luc 10.19 ; Romains 8.37).